top of page
Rechercher

Derrière le masque d'un acteur

  • Photo du rédacteur: Danielle
    Danielle
  • 4 juin
  • 2 min de lecture

Dans cette salle étaient assis des gens de tous âges, tous capturés par la caméra dans cet instant authentique où l’on va au théâtre pour se divertir, rire, s’immerger dans la culture et dans les histoires. Les émotions que j’ai ressenties en regardant cet enregistrement d’époque étaient indescriptibles. Une étrange et presque glaciale nostalgie d’un temps que je n’ai jamais connu m’a envahie — l’atmosphère d’une époque à laquelle je ne suis pas née, si lointaine et pourtant si proche… en 1969.



Jacques dans Le Dindon (1969)
Jacques dans Le Dindon (1969)


Certains de ces spectateurs, qui sourient à la caméra, ne sont peut-être plus parmi nous aujourd’hui. Et pourtant, tous ont vu Jacques sur scène ce jour-là. Ils ont pu ressentir son énergie. Une femme dans le public m’a particulièrement interpellée – ma première pensée fut : « Est-ce sa mère ? Sa grand-mère ? » Elle lui ressemblait étrangement. Quoi qu’il en soit, elle a applaudi Jacques.



Qui est cette femme ?
Qui est cette femme ?


Et lui, lors des saluts, a laissé entrevoir, ne serait-ce qu’un instant, Jacques lui-même – pas un personnage. Et un moment aussi rare mérite une analyse attentive. Lorsque son nom a été prononcé, Jacques a doucement incliné la tête. Aucun sourire théâtral, seulement un geste d’humilité, de reconnaissance. Comme s’il murmurait : « Merci, mais je ne veux pas être au centre. »

C’est souvent ainsi chez les personnes sensibles et modestes – elles ne cherchent pas à s’imposer, elles n’ont pas besoin du tonnerre des applaudissements. Elles les reçoivent, doucement.



Jacques - remerciements au public


Son sourire est discret, intérieur, peut-être un peu nerveux. Il enveloppe son aura d’introverti, de gratitude pudique, où les émotions vivent pleinement à l’intérieur – une attitude si typique d’un Cancer. Son regard vers la caméra établit un contact, puis son léger mouvement des yeux vers le côté semble dire : « Je suis là. Tu me vois ? Bien. Maintenant, je pars. »


Légèrement entrouvrir les lèvres, c’est peut-être vouloir dire quelque chose – un simple « Merci », peut-être – mais se retenir, se rappeler que les acclamations reviennent à ceux qui ont joué les rôles principaux. Jacques dégage une douceur immense, une certaine réserve, une forme de timidité.

Et c’est précisément pour cela que sa présence résonne en moi avec tant de force.



Jacques dans Le Dindon (1969)
Jacques dans Le Dindon (1969)

 
 
 

コメント


jacques maury danielle

 

© 2025, Jacques Maury Vloeberghs 1937-1985.

Propulsé et sécurisé par Wix 

 

Pour toi, Jacques, avec amour.

Qui se cache derrière ce site ?

Qui en est la créatrice ?

Je m'appelle Danielle et je suis étudiante à l’université.

Même si j’ai déjà parlé du sens de ce site auparavant, mon moteur principal, ma plus grande motivation, c’est l’amour. L’amour pour les arts vivants, pour l’histoire… et pour Jacques.

Vous connaissez quelque chose sur Jacques ?

Avez-vous des documents culturels le concernant ?
N’hésitez pas à me contacter pour que son héritage puisse continuer à vivre, et que je puisse poursuivre la préservation de sa mémoire. Merci beaucoup!

bottom of page